C’est vendredi ! Et qui dit vendredi dit: Nouvel article sur le blog :)!
Alors voila, quand, j’ai annoncé à certains de mes proches que j’avais commencé un blog où j’abordais, entre autre, l’alimentation, ils m’ont carrément ri au nez ! :« Toi qui ne sais pas faire cuire un oeuf et manges du lait concentré sucré avec une plaque de 200gr de chocolat au lait comme dîner ? Toi ? Tu veux donner des conseils sur l’alimentation ?! »
…Il faut que je vous dise que ca fait à peu près 15 ans que je n’ai pas mangé une plaque de choco avec du lait concentré sucré pour le diner mais apparemment, ca ne compte pas…
Quand j’étais jeune, lors de mes premières sorties alcoolisées, il m’arrivait souvent de finir la tête dans les toilettes. J’en suis pas très fière, mais c’est une réalité. Je n’avais pas encore appris à gérer mon alcool et j’en payais le prix. Depuis que je suis devenue « adulte », ca ne m’arrive évidemment plus et ca ne viendrait jamais à l’idée de ces mêmes proches de me dire « Mais tu as fait ca pendant des années quand même ! Tu vas pas arrêter maintenant ?! »
Un paradoxe qui s’explique.
Après mures reflexions je suis arrivée à la conclusion suivante: il y a une distinction très nette entre murir et changer.
Je m’explique:
La maturité implique que nous adoptons des comportements plus raisonnables ( comme ne plus boire à outrance ou choisir un « vrai » travail ). Elle est une sorte d’évolution attendue entre l’adolescence et le passage à l’âge adulte. Une marque qui prouve qu’on est enfin rentrés dans les clous, qu’on a compris ce qu’il fallait et ne fallait pas faire, qu’on a la tête sur les épaules.
Etre mûr, n’est jamais un défaut.
Le changement, au contraire ( je n’ai jamais enfilé une paire de baskets auparavant mais ai commencé à m’entrainer pour le marathon, par exemple ), voit évoluer nos intérêts, bousculer nos codes, nos habitudes et il remplit ceux qui nous côtoient d’incertitudes telles, qu’elles les poussent parfois à nous railler.
La maturité rassure, tandis que le changement, même en mieux, effraie.
Pourquoi ?
Parce que changer c’est démontrer qu’on n’est pas obligé de rester là où on est, dans le même cercle, de faire les même choses ; il pousse à s’interroger, à repousser ses limites même, parfois. Bref, il implique une remise en cause qui n’est pas toujours ni bien vue ni la bienvenue parce que remettre en cause c’est peut-être arriver à la conclusion qu’on avait tort ou qu’on s’est trompé et qu’on devrait nous aussi changer, or ca, c’est pas acceptable !
C’est ainsi qu’au lieu de le saluer, on le dénigre et que nait ce paradoxe: Muri, mais surtout, ne change pas !
Doit-on s’abstenir de changer pour autant ?
Ah non!!!!!!!!! Suivre sa route sans se préoccuper du reste est ma recommandation ultime !! Je sais que c’est pas toujours facile de ne pas se laisser paralyser par les commentaires négatifs des gens autour de soi, mais il faut bien comprendre que ces remarques ne sont que le reflet de leur propre peur. Et qu’elles soient bien ou mal intentionnées importe peu car c’est uniquement en les écoutant que nous leur donnons vie.
Tout garder pour soi !
Si on se sent fragile parce que ces personnes ont une influence trop grande sur nous et pourraient nous miner, nous faire peur ou douter jusqu´à renoncer et bien, il vaut mieux ne rien partager et avancer sur son chemin en son âme et conscience. Personne ne pourra jamais rentrer à l’intérieur de nous et savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous. Alors muri oui, et change si c’est la condition pour vivre ta vie !
La semaine prochaine: les 6 choses que j’ai changé pour pouvoir créer ce blog.
Bon weekend à toutes !!!!
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