Je pense à lui et à ce qu’il nous a laissé: ses chansons, le souvenir d’une époque. C’est cool et sympa de sa part, j’me dis. Et puis, alors que je pense que j’aimerais bien, moi aussi, laisser quelque chose dans ce monde, quelque chose de positif et d’encourageant, pas pour qu’on se rappelle de moi à tout prix, non, mais juste pour le plaisir de participer à l’amélioration de nos vies, bref…pendant que je me dis ca, je réalise que j’y participe déjà et qu’on y participe tous en fait ; qu’on y a participé depuis notre premier souffle et qu’on y participera jusqu’à notre dernier. Presque malgré nous, en fait. Parce qu’être là, vivant, et interagir chaque jour avec des gens, marque notre empreinte jour après jour. La façon dont on m’adresse à nos proches comme aux inconnus, la façon dont on se comporte, c’est ce qu’il restera de notre passage sur Terre.
Alors je réalise que je peux semer ce que je veux : de la joie, de la honte, des contraintes, des attentes, de l’acceptation, de la pression, de l’amour, de la compréhension… Je peux laisser la trace d’un baiser sur la joue de ma fille ou l’ empreinte de ma main sur ses fesses.
Alors non, ca n’est pas que les artistes qui ont ce privilège de laisser quelque chose qui persiste jusqu’après la mort. Et si une chanson de Dick Rivers peut éclairer un instant de vie de beaucoup de gens, une vie d’amour peut éclairer la vie entière de quelques uns. Tout est aussi important. Toujours.
Repose en paix Dick. Et merci pour la musique <3
Je vous envoie plein d’espoir !
PK.
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