En ce premier novembre, je ne peux m’empêcher de penser à la mort et bien sûr, à la vie. Cette vie incroyable que nous avons tous eu la chance de recevoir. Et je ne peux m’empêcher de me demander combien d’entres-nous l’apprécient à sa juste valeur et la vivent, vraiment?
Quand on est un petit enfant, on est comme on est. On se découvre et s’admire dans le miroir en se trouvant formidable et on a bien raison! Car nous le sommes! Tous! Sans aucune exception. Le mot concession ne fait pas partie de notre vocabulaire et la seule raison pour laquelle on cède, c’est qu’on y est contraint par la force. Et puis nous grandissons, nos expériences nous forgent et on tente de rentrer dans le moule, de trouver sa place. Se faire accepter devient vital et on essaye de s’adapter, de s’intégrer par tous les moyens, mais le doit-on vraiment?
Quand vient la fin…
Sur leur lit de mort, voilà, selon Bronnie Ware, ancienne infirmière en soins palliatifs et auteur du livre « les 5 regrets des personnes en fin de vie », le regret numéro un des mourants: « J’aurais aimé avoir le courage de vivre une vie fidèle à moi-même et non celle que les autres attendent de moi. »
Essayer toute sa vie de rentrer dans le moule pour s’apercevoir à la fin que ce qu’on a dans le coeur est notre seule vérité et la seule chose qui compte vraiment, c’est du gâchis, non?
Pourquoi chercher à faire taire ses aspirations, réprimer sa voix tout au fond de soi-même et devenir triste, odieux, jaloux, avare, médisant, méchant, aigri, vide, bref: malheureux? Ne serait-il pas plus simple et plus sain de prendre son courage à deux mains et embrasser qui nous sommes plutôt que de se fuir soi-même, toute sa vie?
Ce qui cloche…
Le hic c’est qu’on ne pense pas quotidiennement, qu’on va tôt ou tard, passer l’arme à gauche. Et pourtant, si il y a bien une chose que nous avons tous en commun, quelque soit notre statut, notre fortune ou notre boulot, c’est celle là: notre temps sur Terre nous est compté; rien ne pourra nous épargner: on va tous y passer!
Je dis pas ça pour être morbide, je dis ça pour nous (oui je m’inclus parce que moi aussi, parfois, je crois que je suis immortelle) rappeler qu’on est là, ici et maintenant et que rien ne nous garantit qu’on sera aussi là demain (même si on le croit dur comme fer!). Il y a bien un jour qui sera le dernier, et celui-là, personne ne le connait. Alors, au lieu de focaliser notre énergie à nourrir le monde extérieur plutôt que nous-même, à croire qu’on a tout le temps et qu’on pourra commencer à vivre demain, pourquoi ne pas commencer tout de suite? Là? A cet instant précis? Personnellement, j’ai pas envie de me retrouver comme ces mourants et réaliser, un peu tard, que c’était absurde d’avoir eu tellement peur d’être juste moi.
Terrifiant!
L’idée de prendre son courage à deux mains et embrasser qui nous sommes est jolie sur le papier mais, elle est aussi terrifiante, car être soi c’est aussi s’exposer. Se mettre à nu(e) et prendre, par conséquent, le risque d’être rejeté(e) pour ce que l’on est.
Mais ne vaut-il pas mieux prendre le risque d’être rejeté(e) parce qu’on ne triche pas, plutôt que d’ avoir l’illusion d’être accepté(e) par les autres en se rejetant soi-même?
Il n’y a qu’en étant soi que l’on peut accéder au vrai bonheur. Il n’y a pas d’autres moyens. Même une belle réussite sociale ne nous donnera pas de répit si on l’atteint en nous étant infidèle. Car aucune quantité d’argent, si grande soit-elle, ne pourra jamais combler une vie non vécue et une partie de nous-même, la seule qui importe vraiment et qui fait qui nous sommes, se sentira toujours vide…et pleine de regrets.
En ce 1er novembre, je voulais dédier cet article à tous les êtres chers qui nous ont quittés trop tôt. Thomas ma tomate, en particulier .
Votre vie vous appartient. N’attendez pas demain pour commencer à la vivre.
Je vous envoie plein de confiance <3
[vc_row][vc_column width=”1/1″][vc_column_text][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_column width=”1/6″][/vc_column]